Introduction : une prise en charge adaptée à chaque cas
Il n’existe pas de traitement universel pour la dysplasie coxo-fémorale. Chaque chien dysplasique doit bénéficier d’une prise en charge individualisée, dont l’objectif est d’assurer une qualité de vie optimale en :
✔️ Éliminant ou réduisant la douleur
✔️ Préservant la fonction articulaire
✔️ Maintenant ou restaurant l’activité physique du chien
L’importance du pronostic dans l’élaboration du traitement
L’évaluation du pronostic est une étape essentielle après le diagnostic de la dysplasie coxo-fémorale, afin de déterminer le traitement le plus adapté. Plus encore que pour d’autres affections, cette analyse conditionne la stratégie thérapeutique, qui doit être sur mesure.
Le pronostic repose sur :
• L’examen orthopédique complet, permettant de rechercher d’éventuelles pathologies concomitantes (panostéite, ostéochondrose, rupture du ligament croisé, luxation de la rotule…).
• L’évaluation de la conformation et de la construction du chien (masses musculaires, aplombs, angulations articulaires, ligne de dos…).
• L’observation des allures à différentes vitesses et postures (pas, trot, galop, sauts, déplacements sur les postérieurs…).
• L’analyse des radiographies, portant sur la cavité acétabulaire, la tête et le col fémoral, ainsi que l’ensemble du bassin et des fémurs.
Les options thérapeutiques en fonction du pronostic
📌 1. Pronostic favorable sans traitement spécifique
➡️ Chez certains chiens, la dysplasie ne provoquera pas de gêne fonctionnelle significative. Un suivi attentif suffit alors à assurer une bonne qualité de vie.
📌 2. Pronostic favorable avec une prise en charge médicale seule
➡️ La majorité des chiens dysplasiques entrent dans cette catégorie. Une prise en charge médicale adaptée permettra de maintenir une fonction articulaire satisfaisante sans recours à la chirurgie.
💊 Traitements médicaux possibles :
✔️ Anti-inflammatoires, antalgiques, chondroprotecteurs, injections de Librela.
🍽️ Contrôle du poids et adaptation alimentaire
🏃 Exercice régulé pour limiter la fonte musculaire et renforcer l’arrière-main
💆 Physiothérapie, homéopathie et rééducation fonctionnelle
📌 3. Pronostic défavorable avec une prise en charge médicale seule → indication chirurgicale
➡️ Un petit nombre de chiens dysplasiques présentent une affection suffisamment sévère et évolutive pour que la prise en charge médicale seule soit insuffisante.
Dans ces cas, une intervention chirurgicale sera envisagée afin d’améliorer la fonction articulaire et de réduire la douleur à long terme.
Prise de décision chirurgicale : entre bénéfices et risques
🔸 Opérer n’est pas une décision anodine
• Le risque de complications existe, bien que faible.
• L’échec de certaines chirurgies est possible, notamment si l’intervention n’est pas bien adaptée au chien.
• Le choix de la technique chirurgicale dépend de la nature des anomalies observées (atteinte de l’acétabulum, anomalies du fémur, degré d’arthrose…).
🔸 Ne pas opérer n’est pas une décision anodine non plus
• Certaines chirurgies deviennent impossibles si l’on attend trop en raison des remaniements arthrosiques, de l’ankylose ou d’une amyotrophie avancée.
• Une intervention réalisée trop tardivement peut donner de moins bons résultats fonctionnels.
➡️ Ainsi, la stratégie thérapeutique doit être soigneusement réfléchie pour chaque chien, en tenant compte de son état clinique, de l’évolution prévisible de la dysplasie et des objectifs à long terme.
Mesures hygiéniques : Quel exercice pour le chien dysplasique ?
L’exercice physique joue un rôle fondamental dans la prise en charge du chien dysplasique, mais il doit être adapté à chaque individu en fonction de son âge et de l’évolution de la maladie.
🚶♂️ Exercice recommandé : Marche et natation
✔️ Chez le jeune chien
• La marche et la natation contribuent au développement des masses musculaires, qui renforcent la stabilité articulaire en compensant une éventuelle laxité excessive.
• Idéalement, les balades doivent être tranquilles et progressives, adaptées à l’envie du chiot :
• Promenades en forêt, sur terrain souple, évitant les surfaces trop dures.
• Jeux au bord de l’eau (prévoyez des bottes de pêcheur !).
• Séances de nage en rivière ou en centre d’hydrothérapie, permettant un travail musculaire sans contrainte excessive sur les articulations.
✔️ Chez le vieux chien arthrosique
• La marche et la natation permettent de ralentir la fonte musculaire et de préserver la mobilité articulaire en luttant contre l’ankylose.
• Un exercice modéré et quotidien a également un effet antalgique, en réduisant la raideur et en maintenant une bonne vascularisation des tissus articulaires.
• L’activité physique régulière est également un atout dans la gestion du poids, un facteur clé pour limiter la surcharge articulaire.
✔️ Un bénéfice psychologique essentiel
• Ces activités renforcent le lien entre le chien et son maître, et procurent au chien des moments de plaisir indispensables à son bien-être.
🚫 Exercice déconseillé : Sauts et galopades excessifs
❌ Chez le jeune chien
• Les exercices violents (sauts brusques, courses effrénées, changements de direction soudains) exercent des contraintes mécaniques excessives sur une hanche encore en développement.
• Une hanche instable subira des microfractures ou des déformations du rebord dorsal de l’acétabulum, qui n’est pas totalement calcifié avant 4 à 5 mois.
• Ces traumatismes précoces peuvent accélérer le développement des remaniements arthrosiques et aggraver la dysplasie.
❌ Chez le vieux chien arthrosique
• Les exercices violents et excessifs peuvent entraîner une inflammation articulaire, se manifestant souvent par une raideur et des douleurs au lever le lendemain.
• Un effort trop intense peut favoriser des poussées douloureuses, réduisant ainsi la qualité de vie du chien.
✔️ Une approche individualisée
• Ces recommandations doivent être adaptées à chaque chien, en fonction de son état physique, de son mode de vie et de son niveau d’énergie.
• Le jeu est essentiel au bonheur du chien, mais il doit être modéré et adapté pour éviter des contraintes inutiles sur les articulations.
📌 Tous les chiens dysplasiques n’ont pas besoin d’un traitement
Il est fréquent de constater une absence totale de symptômes cliniques chez des chiens pourtant diagnostiqués dysplasiques à la radiographie.
• L’absence de corrélation stricte entre la gravité des lésions radiographiques et les manifestations cliniques est bien connue.
• De nombreux chiens, bien que porteurs de dysplasie coxo-fémorale, possèdent une excellente conformation musculaire, compensant efficacement leur anomalie articulaire.
• Ces chiens, dotés de belles allures et d’une locomotion fluide, ne ressentiront jamais de douleur significative et n’auront jamais besoin de traitement.
➡️ Les propriétaires sont souvent surpris d’apprendre, lors d’un dépistage radiographique, que leur chien sportif présente une dysplasie de la hanche. Cela souligne l’importance d’adapter la prise en charge à la clinique du chien et non uniquement aux résultats radiographiques.
L’alimentation du chien dysplasique et les compléments alimentaires
Avant-propos
L’efficacité des compléments alimentaires dans la prise en charge de la dysplasie coxo-fémorale n’est pas scientifiquement prouvée, mais ils sont traditionnellement utilisés pour leur potentiel bénéfice sur les articulations.
1️⃣ Alimentation du chiot en croissance
L’objectif est de favoriser une croissance lente et harmonieuse, plutôt qu’une croissance trop rapide, afin de réduire les contraintes articulaires et minimiser les risques liés à la laxité ligamentaire.
✔️ Contrôle des apports énergétiques et nutritionnels
• Éviter les excès de calories pour prévenir le surpoids.
• Limiter les matières grasses et ajuster les rations alimentaires.
• Éviter les excès en protéines, calcium et vitamine D, qui peuvent accélérer la croissance et entraîner des déséquilibres ostéo-articulaires.
✔️ Supplémentation possible en cas de laxité ligamentaire excessive
• Oligo-éléments : Fluor, soufre, manganèse, qui interviennent dans la minéralisation osseuse et la solidité des ligaments.
2️⃣ Alimentation du chien adulte dysplasique
✔️ Contrôle du poids
• Lutter contre l’excès de poids est essentiel pour réduire la charge sur les articulations et ralentir la progression de l’arthrose.
✔️ Aliments spécifiques pour l’arthrose
• Certains aliments sont enrichis en chondroprotecteurs et en acides gras aux propriétés anti-inflammatoires.
• Exemples : Hill’s J/D, qui associe une nutrition adaptée et des suppléments articulaires.
3️⃣ Les chondroprotecteurs
Les chondroprotecteurs sont des suppléments couramment utilisés pour leur potentiel effet protecteur sur les articulations et leur capacité supposée à ralentir la progression de l’arthrose.
✔️ Les plus fréquemment utilisés :
• Glycosaminoglycanes (chondroïtine et kératine sulfate).
• Glucosamine, issue de la chitine de crustacés.
✔️ Effets supposés :
• Anti-inflammatoires : réduction des phénomènes de synovite.
• Chondroprotecteurs : ralentissement de la dégradation du cartilage articulaire.
• Amélioration du confort articulaire et possible ralentissement de l’évolution arthrosique.
✔️ Utilisation précoce recommandée
• Ces compléments seraient plus efficaces lorsqu’ils sont administrés dès les premiers stades de la maladie, lorsque l’arthrose est encore minimale à modérée.
✔️ Associations possibles
• Acides gras essentiels, qui participent à la réduction de l’inflammation articulaire.
• Extraits végétaux comme l’Harpagophytum (griffe du diable), traditionnellement utilisé pour ses propriétés anti-inflammatoires naturelles.
• Moule verte de Nouvelle-Zélande, riche en glycosaminoglycanes et en oméga-3, et réputée pour ses effets « anti-arthrosiques ».
4️⃣ Les acides gras à effet antalgique
Bien que moins puissants que les anti-inflammatoires classiques, les acides gras essentiels présentent l’avantage d’être dépourvus de toxicité.
✔️ Modes d’administration :
• Par voie orale : intégrés dans les aliments ou sous forme de compléments alimentaires spécifiques contre l’arthrose.
• Par injection : certaines formulations, comme l’ARA 3000 Beta, ont un effet prolongé sur la douleur pouvant durer plusieurs mois.
📌 Conclusion
Bien que leur efficacité ne soit pas scientifiquement prouvée, les compléments alimentaires sont couramment utilisés dans la prise en charge du chien dysplasique et arthrosique. Ils peuvent être envisagés en complément d’un régime alimentaire équilibré, d’un contrôle du poids rigoureux et d’une activité physique adaptée.
La lutte contre la douleur
La prise en charge de la douleur associée à la dysplasie coxo-fémorale repose sur plusieurs options thérapeutiques, adaptées à chaque chien en fonction de la sévérité des symptômes et de sa tolérance aux traitements.
1️⃣ Les anti-inflammatoires stéroïdiens : une utilisation très limitée
Les corticoïdes sont rarement utilisés dans la gestion de la dysplasie coxo-fémorale, car :
❌ Leur effet antalgique est plus faible que celui des AINS.
❌ Ils entraînent d’importants effets secondaires en usage prolongé (fragilisation des tissus, immunosuppression, hypercorticisme).
📌 Indication exceptionnelle
Ils peuvent être prescrits dans des cas de poussée inflammatoire aiguë, par exemple lors d’une violente inflammation articulaire due au détachement d’ostéophytes.
2️⃣ Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : efficaces mais à utiliser avec précaution
Les AINS sont très efficaces pour soulager la douleur, et peuvent être utilisés :
✔️ Ponctuellement, avant une grande balade pour prévenir l’apparition de douleurs.
✔️ Sur quelques jours ou semaines, lors de crises douloureuses.
✔️ En permanence, en dernier recours, si les douleurs sont chroniques et persistantes, mais en privilégiant d’abord d’autres solutions plus sûres.
⚠️ Précaution pour un usage prolongé
• Les AINS sont plus à risque d’effets secondaires lorsqu’ils sont donnés en permanence, en particulier au niveau digestif et rénal.
• Une surveillance régulière est nécessaire :
• État clinique (vomissements, diarrhées, troubles urinaires).
• Bilan sanguin (biochimie rénale et hépatique, hémogramme).
• Recherche de sang dans les selles (signes d’ulcération gastro-intestinale).
➡️ C’est pourquoi, en cas de douleurs chroniques, je préfère tester d’abord des traitements pouvant être administrés en continu, comme Librela et/ou Galliprant, avant d’envisager une administration prolongée d’AINS.
3️⃣ Les nouvelles options thérapeutiques à privilégier en traitement continu
🆕 Galliprant (Grapiprant) : Une alternative mieux tolérée aux AINS classiques
• Issu d’une nouvelle classe d’anti-inflammatoires, ciblant spécifiquement les récepteurs EP4 de la prostaglandine E2.
• Moins d’effets secondaires digestifs et rénaux que les AINS traditionnels, permettant une utilisation quotidienne en continu.
• Peut être donné tous les matins, même sur le long terme, pour un contrôle efficace de la douleur chronique sans les risques des AINS.
📌 Indication : gestion prolongée de la douleur associée à la dysplasie et à l’arthrose, en première intention avant les AINS classiques.
🆕 Librela (Bédinvetmab) : Une biothérapie innovante pour les douleurs chroniques
• Anticorps monoclonal ciblant le Nerve Growth Factor (NGF), impliqué dans la transmission de la douleur chronique.
• Effet prolongé, avec une injection sous-cutanée mensuelle.
• Excellente tolérance, sans les effets secondaires gastro-intestinaux et rénaux des AINS.
• Une efficacité croissante au fil des injections, avec un effet maximal après 2 à 3 mois.
📌 Indication : contrôle durable des douleurs arthrosiques, notamment chez les chiens ne tolérant pas les AINS ou nécessitant un traitement au long cours.
📌 Conclusion : Une stratégie progressive et adaptée
✅ En cas de douleurs chroniques et permanentes, je privilégie en premier lieu l’essai de traitements pouvant être donnés en continu, comme Librela et/ou Galliprant, car ils présentent moins de risques d’effets secondaires à long terme.
✅ Les AINS restent une option efficace, mais leur administration prolongée est envisagée uniquement si les autres alternatives ne suffisent pas, en raison des risques digestifs et rénaux accrus.
💡 Le choix du traitement doit toujours être adapté à chaque chien, en tenant compte de sa tolérance, de la sévérité de la douleur et de l’évolution de la maladie.
Les techniques manuelles dans la prise en charge de la dysplasie coxo-fémorale
L’utilisation des techniques manuelles dans le traitement des affections ostéo-articulaires s’est développée ces dernières années, notamment dans la gestion de la dysplasie coxo-fémorale. Ces approches offrent un intérêt thérapeutique certain, en complément des traitements médicaux et/ou chirurgicaux, pour :
✔️ Réduire la laxité articulaire
✔️ Préserver la mobilité et limiter l’amyotrophie
✔️ Soulager la douleur et améliorer le confort de vie
Parmi ces techniques, on retrouve :
• L’ostéopathie
• La kinésithérapie
• La rééducation fonctionnelle
• L’hydrothérapie
1️⃣ L’ostéopathie : un rôle préventif et curatif
🦴 Chez le chiot (dès 2 mois)
• L’ostéopathie permet d’évaluer l’intégrité du squelette et de détecter d’éventuels déséquilibres pouvant affecter la hanche.
• Chez un chiot présentant une laxité articulaire excessive, l’ostéopathe peut intervenir pour :
• Relâcher les tensions musculaires anormales, en particulier au niveau des muscles adducteurs, fléchisseurs et pectinés.
• Aider à optimiser le développement musculo-squelettique afin de mieux stabiliser l’articulation.
🐕 Chez le chien adulte arthrosique
• L’ostéopathie permet de soulager les tensions qui apparaissent non seulement au niveau de la hanche, mais aussi dans d’autres articulations sollicitées en compensation, notamment l’articulation sacro-iliaque.
2️⃣ La kinésithérapie, la rééducation fonctionnelle et l’hydrothérapie
📌 Objectifs :
Ces techniques permettent de :
✔️ Préserver la mobilité articulaire et lutter contre l’ankylose
✔️ Prévenir et limiter l’amyotrophie
✔️ Renforcer les muscles stabilisateurs de la hanche
🏋️ Kinésithérapie et rééducation fonctionnelle
• Elles sont particulièrement bénéfiques après une chirurgie ou en cas de mobilité réduite due à l’arthrose.
• Elles ciblent le renforcement des muscles extenseurs, abducteurs et rotateurs de la hanche, essentiels pour stabiliser l’articulation et maintenir une locomotion efficace.
🌊 Hydrothérapie : un outil particulièrement intéressant
• L’eau permet un travail musculaire en décharge, sans impact sur les articulations.
• La natation et le tapis roulant aquatique améliorent la force musculaire et la flexibilité articulaire tout en limitant la douleur.
• L’hydrothérapie est indiquée à tous les stades de la maladie, aussi bien pour un jeune chien en croissance que pour un chien adulte souffrant d’arthrose.
📌 Conclusion
Les techniques manuelles constituent un complément thérapeutique précieux dans la gestion de la dysplasie coxo-fémorale, que le chien soit suivi médicalement ou chirurgicalement.
✅ L’ostéopathie joue un rôle préventif chez le chiot et thérapeutique chez l’adulte.
✅ La kinésithérapie et la rééducation fonctionnelle aident à préserver la fonction articulaire et musculaire.
✅ L’hydrothérapie est une solution particulièrement efficace, permettant un travail musculaire sans douleur.
➡️ Une approche globale, combinant ces techniques avec une prise en charge médicale adaptée, permet d’optimiser la qualité de vie du chien dysplasique.
LES CHIRURGIES
1) La symphysiodèse juvénile
La symphysiodèse juvénile est une intervention préventive, indiquée chez le chiot de moins de 4 mois présentant une laxité articulaire anormale, pouvant évoluer vers une dysplasie coxo-fémorale.
📌 Elle est inutile après cet âge, car la croissance osseuse est déjà trop avancée pour que l’intervention ait un effet correcteur significatif.
1️⃣ Indications : sélectionner les bons candidats
L’objectif de cette chirurgie est d’agir précocement pour améliorer la couverture de la tête fémorale par l’acétabulum, limitant ainsi l’évolution vers une dysplasie sévère.
✔️ La laxité articulaire est évaluée par :
• Le signe d’Ortolani, détectant une subluxation de la hanche.
• La méthode PennHIP, qui permet de mesurer l’index de laxité articulaire :
• Un index supérieur à 0,3 est théoriquement associé à un risque accru d’arthrose à l’âge adulte.
• Toutefois, une grande partie des chiens ont un index supérieur à 0,3, mais ne développeront jamais d’arthrose et ne nécessiteront donc pas l’intervention.
➡️ La méthode PennHIP est très sensible, mais peu spécifique, ce qui signifie qu’elle détecte de nombreux cas potentiels, mais qu’il existe un risque de réaliser des interventions inutiles sur des chiots qui n’auraient jamais développé de dysplasie invalidante.
📌 La symphysiodèse juvénile est contre-indiquée chez les chiots destinés à la reproduction, car :
• La dysplasie coxo-fémorale ne se développera pas, masquant la prédisposition génétique, ce qui pourrait fausser la sélection des reproducteurs.
• La chirurgie peut entraîner une diminution du diamètre pelvien, augmentant le risque de dystocie chez les femelles.
2️⃣ Principe de l’intervention
Le principe de la symphysiodèse juvénile repose sur une cautérisation de la symphyse pubienne, qui entraîne une soudure prématurée de cette zone.
📌 Conséquences mécaniques
• La portion ventromédiale du bassin cesse alors de croître normalement.
• La portion dorsolatérale continue sa croissance, créant une rotation ventrolatérale de l’acétabulum au-dessus de la tête fémorale.
Il en résulte une amélioration de la couverture dorsale de la hanche, réduisant le risque de subluxation.
3️⃣ Résultats et limites
✔️ Bénéfices attendus
• La rotation de l’acétabulum favorise une meilleure congruence articulaire.
• Cette intervention peut ralentir ou empêcher l’apparition d’une dysplasie clinique, surtout dans les formes modérées à légères.
❌ Limites et risques
• Le risque de traiter des chiots qui n’auraient jamais développé de symptômes est non négligeable.
• Les complications sont rares et généralement bénignes, ce qui fait de cette intervention une option peu risquée mais à réserver aux cas bien sélectionnés.
📌 Conclusion : une option préventive à réserver aux cas bien choisis
✅ La symphysiodèse juvénile est une intervention préventive efficace, mais elle doit être pratiquée uniquement sur des chiots présentant une laxité articulaire avérée et un réel risque de dysplasie invalidante.
✅ Elle est inutile après 4 mois et contre-indiquée chez les chiens destinés à la reproduction.
✅ La sélection des candidats doit être rigoureuse, car la méthode PennHIP peut surévaluer le risque, conduisant à des chirurgies parfois inutiles.
💡 En pratique, elle peut être une option intéressante, mais elle ne doit pas être réalisée de manière systématique.
2) La double ostéotomie pelvienne (DOP) et la triple ostéotomie pelvienne (TOP)
La DOP et la TOP sont des interventions chirurgicales conservatrices visant à améliorer la coaptation articulaire en modifiant l’orientation de l’acétabulum. Leur objectif principal est d’augmenter la couverture dorsale de la tête fémorale afin de réduire l’instabilité articulaire et de ralentir la progression de l’arthrose.
1️⃣ Indications
La DOP et la TOP sont indiquées chez un jeune chien en croissance, présentant :
✔️ Un trouble fonctionnel postérieur associé à une subluxation coxofémorale.
✔️ Une couverture dorsale insuffisante due à un sous-développement de la partie dorso-latérale du bassin, avec une cavité acétabulaire d’une profondeur suffisante.
✔️ Un fémur proximal de morphologie normale.
📌 Contre-indications relatives
• Si les anomalies du fémur proximal (antéversion excessive ou coxa valga) sont plus marquées que celles de la cavité acétabulaire, il est préférable d’envisager une ostéotomie intertrochantérienne, ciblant directement les anomalies fémorales.
• La TOP ou la DOP est inutile dans certains cas de dysplasie légère bien tolérée, où le chien vit normalement sans douleur.
• La TOP ou la DOP n’est pas indiquée pour les dysplasies sévères où une prothèse totale de hanche offre de bien meilleurs résultats.
📌 Critères à respecter avant l’intervention
Avant de décider d’une TOP ou DOP, il est essentiel de vérifier que :
✔️ L’arthrose n’est pas encore installée (la chirurgie perd son intérêt si l’arthrose est déjà présente).
✔️ L’angle céphalo-cervico-diaphysaire est normal.
✔️ La congruence articulaire est correcte, ce qui peut être confirmé sur une radiographie en grenouille.
✔️ Il n’y a pas d’hyperantéversion du col fémoral sur une radiographie de profil.
2️⃣ Principe de l’intervention
Le principe de la TOP consiste à sectionner l’hémipelvis en trois endroits (en 2 endroits pour la DOP) afin de permettre une rotation ventro-latérale de la cavité acétabulaire.
📌 Déroulement de la chirurgie
• Trois ostéotomies sont réalisées sur l’os pelvien.
• L’hémipelvis est roté ventro-latéralement, afin de mieux recouvrir la tête fémorale.
• L’ensemble est fixé dans cette nouvelle position à l’aide d’une plaque orthopédique spécifique.
• Cette modification assure une meilleure couverture acétabulaire et améliore la coaptation articulaire.
3️⃣ Résultats et limites de la TOP/DOP
📌 Avantages
✔️ En améliorant la couverture dorsale, la TOP permet une meilleure répartition des forces sur l’articulation.
✔️ Elle réduit la douleur et la boiterie en améliorant la stabilité articulaire.
✔️ Elle ralentit (mais ne supprime pas totalement) la formation d’arthrose.
📌 Limites
❌ Un certain nombre de chiens développent tout de même de l’arthrose et deviennent douloureux à long terme.
❌ La TOP ne doit être réalisée que dans des cas bien sélectionnés, car elle est inutile pour :
• Certains chiens légèrement dysplasiques qui ne présentent pas de gêne fonctionnelle.
• Les chiens présentant une dysplasie sévère, où une prothèse totale de hanche offre de bien meilleurs résultats fonctionnels.
4️⃣ Complications possibles
Le taux de complications varie selon les études, allant de 10 % à 40 %.
📌 Les principales complications incluent :
• Déficit neurologique (lésion du nerf sciatique).
• Ostéomyélite (infection de l’os).
• Défaillance de l’implant, notamment arrachage de vis, plus fréquent chez :
• Les chiens vifs et actifs, surtout si le repos post-opératoire de 6 à 8 semaines n’a pas été respecté.
• Certains cas d’ostéointégration insuffisante, pouvant entraîner une réduction du diamètre de la filière pelvienne.
📌 Précaution avant d’envisager la TOP
La TOP ne doit être réalisée que si :
✔️ Le pronostic sans chirurgie est défavorable.
✔️ Tous les critères d’indication sont strictement respectés.
📌 Conclusion
✅ La TOP est une intervention chirurgicale intéressante, mais réservée à un petit nombre de chiens sélectionnés selon des critères stricts.
✅ Elle doit être pratiquée avant l’apparition de l’arthrose, sous peine de perdre son efficacité.
✅ Elle ne convient ni aux dysplasies légères bien tolérées, ni aux dysplasies sévères où la prothèse de hanche est préférable.
✅ Les complications existent et doivent être prises en compte, notamment le risque d’arrachage des implants si le repos post-opératoire n’est pas respecté.
3) L’ostéotomie intertrochantérienne de varisation
L’ostéotomie intertrochantérienne de varisation est une intervention chirurgicale conservatrice visant à corriger les anomalies du fémur proximal qui contribuent à une instabilité de la hanche. Contrairement à la triple ostéotomie pelvienne (TOP), qui agit sur l’acétabulum, cette intervention cible directement les déformations du fémur, afin d’améliorer la congruence articulaire et de réduire la laxité coxo-fémorale.
1️⃣ Indications : Quels chiens sont concernés ?
L’ostéotomie intertrochantérienne de varisation est indiquée chez un jeune chien en croissance, présentant :
✔️ Un trouble fonctionnel postérieur avec une subluxation coxofémorale, mais sans signes d’arthrose.
✔️ Une couverture dorsale correcte et une cavité acétabulaire d’une profondeur suffisante, excluant ainsi la nécessité d’une correction pelvienne (comme avec la TOP).
✔️ Des anomalies du fémur proximal, notamment :
• Hyperantéversion : inclinaison excessive du col fémoral vers l’avant.
📌 Mesure sur une radiographie de profil : l’angle d’antéversion normal est de 27° ± 6,5°.
• Coxa valga : augmentation de l’angle céphalo-cervico-diaphysaire (CCD).
📌 Mesure sur une radiographie de face avec les rotules en position médiane : l’angle CCD normal est de 146° ± 5°.
📌 Différence avec la TOP/DOP
• Si les anomalies du fémur sont prédominantes, cette intervention est préférable à la triple ostéotomie pelvienne (TOP), qui cible plutôt les anomalies acétabulaires.
• Si l’anomalie principale concerne l’acétabulum, la TOP/DOP sera privilégiée.
2️⃣ Objectif et principe de l’intervention
L’intervention consiste à réaliser une ostéotomie au niveau du grand trochanter, afin de modifier l’orientation du col et de la tête fémorale pour :
✔️ Réduire l’antéversion excessive du col fémoral.
✔️ Corriger un angle céphalo-cervico-diaphysaire trop ouvert.
✔️ Améliorer la coaptation articulaire et réduire la laxité de la hanche.
3️⃣ Résultats et complications possibles
📌 Résultats attendus
✔️ Comme la TOP, cette intervention permet de :
• Soulager la douleur et la boiterie.
• Ralentir la progression de l’arthrose (mais sans la supprimer totalement).
✔️ En améliorant l’alignement anatomique du fémur proximal, elle permet une meilleure répartition des forces au sein de l’articulation.
📌 Complications possibles
❌ Déficit neurologique, notamment atteinte du nerf sciatique.
❌ Ostéomyélite, bien que rare, pouvant nécessiter un traitement antibiotique prolongé.
❌ Défaillance de l’implant (arrachage de vis), particulièrement chez :
• Les chiens vifs, qui ne respectent pas le repos post-opératoire de 6 à 8 semaines.
• Les cas de fixation insuffisante, entraînant une instabilité post-chirurgicale.
➡️ Pour ces raisons, cette intervention ne sera réalisée que si le pronostic sans chirurgie est mauvais et si tous les critères d’indication sont rigoureusement respectés.
📌 Conclusion
✅ L’ostéotomie intertrochantérienne de varisation est une option chirurgicale efficace lorsque les anomalies du fémur proximal sont responsables de l’instabilité articulaire.
✅ Elle ne sera envisagée que chez un jeune chien en croissance, avant l’apparition d’arthrose.
✅ Les résultats sont généralement satisfaisants en termes de soulagement de la douleur et de stabilisation de l’articulation, mais des complications existent, nécessitant une sélection rigoureuse des candidats.
💡 Comme pour la TOP, cette intervention doit être envisagée après une évaluation complète de l’anatomie du bassin et du fémur, afin d’opter pour la chirurgie la plus adaptée au cas du chien.
4) L’ostéotomie de la tête et du col fémoral
L’ostéotomie de la tête et du col fémoral (OTCF) est une intervention chirurgicale palliative, indiquée dans certains cas de dysplasie de la hanche douloureuse, lorsque la prothèse totale de hanche n’est pas envisageable.
1️⃣ Indications : Quand envisager cette intervention ?
📌 L’OTCF est indiquée dans les cas suivants :
✔️ Chien adulte atteint de dysplasie unilatérale présentant des douleurs arthrosiques réfractaires au traitement médical.
✔️ Le propriétaire ne peut pas financer une prothèse totale de hanche, qui reste la meilleure solution fonctionnelle dans les cas sévères.
📌 Cas où l’OTCF est moins recommandée
❌ Dysplasie bilatérale chez un chien de grande race : les résultats sont plus aléatoires et une prothèse de hanche est alors préférable.
❌ Amyotrophie avancée ou chien très sédentaire : la récupération peut être plus difficile.
2️⃣ Objectif et principe de l’intervention
L’intervention consiste à réaliser une ablation chirurgicale de la tête et du col fémoral, supprimant ainsi :
✔️ Les douleurs liées aux contacts osseux arthrosiques.
✔️ L’instabilité articulaire douloureuse.
📌 Comment la hanche fonctionne-t-elle après l’opération ?
• Après l’ablation de la tête fémorale, l’articulation est remplacée par une pseudo-articulation fibreuse, qui se forme dans les semaines suivant l’intervention.
• Cette pseudo-articulation permet au chien de retrouver une fonction locomotrice correcte, à condition que :
. La musculature soit suffisante avant l’intervention.
. L’ablation du col fémoral soit complète (un résidu osseux peut entraîner des douleurs persistantes).
. Le chien soit actif et mobilise rapidement son membre.
. Un programme de rééducation post-opératoire soit bien suivi.
3️⃣ Résultats et récupération fonctionnelle
📌 Résultats attendus
✔️ La récupération fonctionnelle est généralement correcte en 3 mois, sous réserve que la rééducation soit bien menée.
✔️ Les chiens actifs ont de meilleurs résultats, car ils développent plus rapidement la musculature compensatoire.
✔️ Une reprise précoce de l’exercice (marche contrôlée, natation) est essentielle pour limiter l’amyotrophie et favoriser une bonne adaptation.
📌 Limites et séquelles possibles
❌ Légère amyotrophie de la cuisse du côté opéré, même après récupération.
❌ Limitation de l’extension de la hanche, sans conséquence majeure sur la mobilité.
❌ Léger mouvement de rotation du membre opéré lors de la marche et du trot, dû à la perte de l’articulation coxo-fémorale.
📌 Comparaison avec la prothèse de hanche
• L’OTCF ne permet pas de retrouver une fonction articulaire normale comme une prothèse totale de hanche.
• Chez les chiens de grande race avec dysplasie bilatérale, les résultats sont souvent médiocres, car la compensation musculaire est plus difficile.
• Elle reste une alternative économique, mais elle doit être envisagée avec prudence chez les chiens lourds et peu musclés.
📌 Conclusion
✅ L’ostéotomie de la tête et du col fémoral est une alternative palliative efficace pour soulager la douleur lorsque la prothèse de hanche n’est pas réalisable.
✅ Elle donne de bons résultats chez les chiens actifs et musclés, avec une récupération en 3 mois environ, à condition qu’une rééducation adaptée soit mise en place.
✅ Ses résultats sont plus incertains chez les chiens de grande race et en cas de dysplasie bilatérale, où une prothèse totale de hanche reste préférable.
💡 Un choix à envisager au cas par cas, en fonction de l’état musculaire du chien, de son niveau d’activité et des possibilités financières du propriétaire.
5) La prothèse totale de hanche (PTH)
Radiographie de contrôle à 2,5 ans d'une chienne Leonberg opérée d'une PTH à 10 mois. La récupération est complète.
La prothèse totale de hanche (PTH) est actuellement la meilleure solution chirurgicale pour les chiens atteints de dysplasie coxo-fémorale douloureuse. Elle permet un retour à une fonction articulaire quasi normale, offrant une qualité de vie optimale et un taux de réussite élevé lorsqu’elle est bien indiquée.
1️⃣ Indications : Quand envisager une prothèse totale de hanche ?
📌 L’opération est indiquée chez :
✔️ Un chien adulte atteint de dysplasie unilatérale ou bilatérale.
✔️ Un chien chez lequel le traitement médical seul ne suffit plus pour contrôler la douleur et assurer une bonne qualité de vie.
📌 Critères de sélection du candidat idéal
Pour garantir le succès de l’intervention, certains critères doivent être respectés :
✔️ Croissance terminée (afin d’éviter les problèmes liés à la croissance osseuse après la pose de l’implant).
✔️ Absence de troubles neurologiques concomitants (qui pourraient compromettre la récupération post-opératoire).
✔️ Absence d’infections actives (dermatite, otite, cystite…), car une infection bactérienne pourrait se propager à l’implant et compromettre la chirurgie.
📌 Pourquoi préférer la PTH aux autres chirurgies ?
• Contrairement aux chirurgies préventives (TOP, symphysiodèse juvénile, ostéotomie intertrochantérienne), on opère un chien adulte, dont l’état clinique justifie réellement une intervention.
• On évite ainsi les risques d’interventions inutiles sur des chiots qui n’auraient peut-être jamais développé de troubles fonctionnels sévères.
• Les résultats sont bien meilleurs que ceux de l’ostéotomie de la tête et du col fémoral, notamment chez les grandes races et races géantes, qui peinent souvent à compenser une articulation remplacée par une pseudo-articulation fibreuse, et souvent aussi meilleurs que certains cas de chiens opérés de DOP/TOP et qui développent quand même de l'arthrose.
2️⃣ Résultats et bénéfices attendus
📌 Avantages de la prothèse totale de hanche
✔️ Élimination complète de la douleur.
✔️ Récupération fonctionnelle rapide, avec une utilisation du membre quasi immédiate.
✔️ Retour à une vie normale, y compris pour des chiens sportifs et actifs.
✔️ Pronostic excellent chez les chiens de grande race et de race géante, qui retrouvent une mobilité normale.
📌 Suivi post-opératoire
• Un repos strict de 8 semaines est nécessaire après l’intervention pour éviter les luxations et assurer une bonne cicatrisation.
• Une surveillance clinique et radiographique est requise pour s’assurer de la bonne intégration de la prothèse.
3️⃣ Complications possibles
📌 Taux de complications
Selon le type de prothèse utilisée, le taux de complications varie de 5 % à 15 %.
📌 Complications majeures pouvant nécessiter une seconde intervention :
❌ Luxation de la hanche : complication la plus fréquente, surtout en cas de non-respect du repos post-opératoire.
❌ Décollement aseptique de l’implant : peut survenir avec le temps, nécessitant un remplacement de la prothèse.
❌ Décollement septique de l’implant (ostéomyélite) : complication grave liée à une infection de la prothèse.
❌ Fracture périprothétique : peut se produire en cas de traumatisme ou si l’os est fragilisé.
➡️ Malgré ces risques, la PTH reste la meilleure option chirurgicale en cas de dysplasie sévère nécessitant une intervention.
📌 Conclusion
✅ La prothèse totale de hanche est aujourd’hui la solution chirurgicale de choix pour un chien adulte présentant une dysplasie douloureuse réfractaire aux traitements médicaux.
✅ Elle offre les meilleurs résultats en termes de récupération fonctionnelle, permettant un retour à une vie normale, voire sportive.
✅ Elle évite les écueils des chirurgies préventives, qui, dans certains cas, sont réalisées sur des chiens qui n’auraient jamais développé de problèmes cliniques majeurs.
✅ Bien que des complications existent, leur fréquence reste relativement faible, et elles peuvent généralement être gérées par une seconde intervention si nécessaire.
💡 En résumé, la PTH représente l’option la plus fiable et efficace pour traiter durablement la dysplasie de la hanche chez le chien adulte, avec un résultat comparable à celui obtenu chez l’homme.La prévention de la dysplasie coxo-fémorale
La lutte contre la dysplasie coxo-fémorale repose sur une approche préventive à plusieurs niveaux, impliquant les clubs de race, les éleveurs et les propriétaires. L’objectif est de réduire progressivement l’incidence de cette affection, tout en maintenant un cheptel génétiquement diversifié et en bonne santé.