La dysplasie de la hanche 2ème partie : diagnostic radiologique

La dysplasie de la hanche 2ème partie : diagnostic radiologique

PARTIE 2: DIAGNOSTIC RADIOLOGIQUE DE LA DYSPLASIE DE LA HANCHE

Radiographies illustrant l'article: Sébastien Mirković




Âge et protocole de dépistage


Chez les chiens de grande race (poids moyen > 50 kg), le cliché de dépistage officiel de la dysplasie coxo-fémorale doit être réalisé à partir de 18 mois, conformément au protocole FCI.

Pour les races de moins de 50 kg, l’âge requis pour le dépistage officiel varie selon les recommandations des clubs de race, généralement entre 12 et 18 mois.


Pourquoi ne pas réaliser le dépistage officiel plus tôt ?

Les clichés effectués avant l’âge requis ne permettent pas une interprétation officielle internationalement reconnue, car l’aspect radiologique des hanches évolue tant que la croissance n’est pas terminée.


Intérêt des radiographies précoces

Bien que ne pouvant pas être considérés comme officiels, des clichés réalisés pendant la croissance peuvent être utiles dans plusieurs cas :

1. Prise en charge précoce d’une dysplasie suspectée

• En cas de suspicion clinique de dysplasie de la hanche, une radiographie précoce permet d’envisager des interventions préventives et d’adapter le traitement.

2. Vérification précoce pour un futur reproducteur

• Un éleveur souhaitant sélectionner un chiot comme futur reproducteur peut réaliser une radiographie vers l’âge de 6 mois pour s’assurer de la conformation correcte des hanches.


L’anesthésie générale : une obligation pour le dépistage officiel

La circulaire FCI n°81/2007 du 2 juillet 2007 impose que la radiographie de dépistage de la dysplasie coxo-fémorale soit réalisée sous anesthésie générale ou sédation profonde myorelaxante, afin de permettre une interprétation officielle.


Pourquoi l’anesthésie est-elle indispensable ?

• Relaxation musculaire complète, garantissant un positionnement optimal du chien pour une évaluation fiable.

• Réduction du stress et des mouvements involontaires, qui pourraient fausser les clichés.


Sécurisation de l’anesthésie

Les risques anesthésiques sont minimisés grâce à l’utilisation de techniques modernes, notamment :

• Mise en place d’un cathéter intra-veineux pour un accès rapide en cas d’urgence.

• Intubation trachéale, assurant une bonne perméabilité des voies respiratoires et permettant l’administration rapide d’oxygène en cas d’hypoxie.

• Protocole anesthésique adapté à chaque patient, en fonction de son âge, de son état de santé et de sa race.


➡️ Ainsi, le dépistage officiel repose sur un protocole strict, garantissant à la fois une fiabilité diagnostique et une sécurité optimale pour le chien.



Réalisation du cliché radiographique selon le protocole FCI


Critères de positionnement

Le classement officiel d’un chien selon la grille FCI repose sur une radiographie en incidence ventro-dorsale, répondant aux critères suivants :

• Bassin parfaitement de face.

• Fémurs parallèles entre eux et à l’axe du rachis.

• Rotules centrées sur les trochlées fémorales.

• La projection des rotules doit croiser la ligne reliant les sésamoïdes supra-condyliens.


Pourquoi un bon positionnement est essentiel ?

Un positionnement inadéquat peut fausser l’interprétation en modifiant :

• L’angle de Norberg-Olsson, paramètre clé dans l’évaluation de la congruence articulaire.

• La couverture dorsale de la tête fémorale, pouvant masquer une subluxation ou, au contraire, en donner une fausse impression.

Radiographie d'un berger américain miniature indemne de dysplasie (radiographie Sébastien Mirković)


Critères de symétrie et d’alignement pour un cliché radiographique fiable


Pour qu’un classement FCI soit fiable et reproductible, le cliché radiographique doit impérativement respecter des critères de positionnement rigoureux.


1. Symétrie du bassin

• Les iliums doivent être de même largeur.

• Si un ilium semble plus large, cela signifie que le bassin est basculé du côté opposé.

• Les foramens ovales doivent être parfaitement symétriques, ce qui garantit que le bassin est bien positionné de face.


2. Alignement des fémurs

• Les fémurs doivent être parallèles entre eux et à l’axe du rachis.

• Les rotules doivent être centrées sur les trochlées fémorales (en position médiane = au zénith).

• Si elles sont trop latérales → cela diminue la coaptation et réduit l’angle de Norberg-Olsson, donnant une impression exagérée de laxité articulaire.

• Si elles sont trop médiales → cela peut masquer une laxité articulaire réelle, faussant ainsi l’évaluation.


3. Impact du mauvais positionnement sur l’interprétation

• Une bascule du bassin entraîne :

• Une diminution de l’angle de Norberg-Olsson et de la couverture dorsale de la hanche du côté où le chien penche, ce qui peut conduire à un classement artificiellement plus sévère.

• À l’inverse, la hanche opposée peut apparaître mieux classée qu’elle ne l’est réellement.


Conclusion

Un cliché mal positionné peut conduire à une interprétation erronée, soit en sous-estimant, soit en surestimant la sévérité de la dysplasie. C’est pourquoi le respect strict de ces critères est essentiel pour garantir un diagnostic précis et reproductible.


L’interprétation du cliché

Analyse radiographique pour la classification FCI

Une fois le cliché vérifié et jugé conforme aux critères de lecture officielle (cf. points précédents), le lecteur procède à une analyse approfondie de plusieurs paramètres pour classer le chien selon la grille de classification FCI.


Critères d’évaluation :


1. Rapports articulaires

• Évaluation de la congruence entre la tête fémorale et l’acétabulum.

• Recherche d’une subluxation ou d’une mauvaise coaptation.


2. Acétabulum

• Profondeur et morphologie de la cavité acétabulaire.

• Détection d’une éventuelle malformation ou hypoplasie.


3. Couverture dorsale

• Analyse du recouvrement de la tête fémorale par le rebord acétabulaire dorsal (RAD).

• Position du Centre de la Tête Fémorale (CTF) par rapport au Rebord Acétabulaire Dorsal (RAD)


4. Têtes fémorales et cols fémoraux

• Vérification de la sphère articulaire : forme, homogénéité, présence d’éventuelles irrégularités.

• Examen du col fémoral : épaississement, remodelage osseux.


5. Mesure de l’Angle de Norberg-Olsson

• Calcul de l’angle entre le centre des têtes fémorales et le rebord acétabulaire crânio-dorsal.

• Un angle réduit indique une mauvaise coaptation articulaire.


6. Présence éventuelle de signes d’arthrose

• Détection d’ostéophytes, de remaniements osseux ou d’irrégularités articulaires.


Compte-rendu de lecture

Le lecteur reporte ensuite les résultats de son analyse dans un compte-rendu officiel, précisant :

• Le classement du chien selon la grille FCI (A à E).

• Les observations détaillées sur les structures articulaires.

• Toute recommandation éventuelle.


➡️ Une lecture rigoureuse et méthodique permet ainsi d’assurer un classement fiable, facilitant les décisions en matière de sélection et de suivi vétérinaire.



Ancienne grille de classification FCI :


Stade A : Aucun signe de dysplasie

. Parfaite congruence et parfaite coaptation de la tête fémorale et de l’acétabulum.

. Interligne articulaire étroit et régulier.

. Rebord acétabulaire crânio-latéral bien délimité et légèrement “englobant”.

. Angle de Norberg-Olsson supérieur ou égal à 105° (environ).


Stade B : Etat sensiblement normal

. Très léger défaut de congruence ou de coaptation entre la tête fémorale et l’acétabulum, avec angle de Norberg-Olsson supérieur ou égal à 105° (environ).

ou

. Parfaite congruence et coaptation de la tête fémorale et de l’acétabulum, avec un angle de Norberg-Olsson compris entre 100° et 105° (environ) et le centre de la tête fémorale situé médialement au rebord acétabulaire dorsal (ou sur ce dernier).


Stade C : Dysplasie légère

. Congruence ou coaptation imparfaite entre la tête fémorale et l’acétabulum.

. Angle de Norberg-Olsson compris entre 100° et 105° (environ).

. Eventuellement rebord acétabulaire crânio-latéral légèrement évasé.

. et/ou très discrets signes d’arthrose sur la tête et le col fémoral.


Stade D : Dysplasie moyenne

. Mauvaise congruence ou coaptation entre la tête fémorale et l’acétabulum avec sub-luxation.

. Angle de Norberg-Olsson compris entre 90° et 100° (environ).

. Rebord acétabulaire crânio-latéral légèrement évasé et/ou signes d’arthrose.


Stade E : Dysplasie sévère

. Sub-luxation ou luxation manifeste.

. Angle de Norberg-Olsson inférieur à 90°.

. Eventuellement déformation de la tête fémorale et de l’acétabulum (chapeau de gendarme, évasement) et autres signes d’arthrose.



Nouvelle grille de classification FCI (Copenhague septembre 2022)


STADE A

La tête fémorale est parfaitement centrée dans la cavité acétabulaire, l’interligne articulaire est étroit et régulier. Le contour de la tête fémorale est parallèle, ou pratiquement parallèle, au rebord acétabulaire cranial, sauf au niveau de la fovea capitis.

L’os sous-chondral du rebord acétabulaire cranial est une ligne étroite d’épaisseur régulière ; dans les articulations coxo-fémorales d’excellente qualité, l’image de cet os sous-chondral peut ne pas atteindre le rebord cranio-latéral de l’acétabulum.

Le rebord acétabulaire cranial est un arc de cercle bien délimité, parallèle au contour de la tête fémorale.

Dans les articulations coxo-fémorales d’excellente qualité le rebord cranio-latéral de l’acétabulum entoure la tête fémorale caudo-latéralement.

Le centre de la tête fémorale est médial au rebord acétabulaire dorsal.

L’angle de Norberg-Olsson est d’environ 105° (à titre de référence).

Aucun signe d’arthrose n’est présent.


STADE B

La tête fémorale est centrée dans la cavité acétabulaire, l’interligne articulaire est étroit, mais le contour de la tête fémorale et le rebord acétabulaire cranial peuvent ne pas être parallèles.

L’os sous-chondral du rebord acétabulaire cranial est une ligne étroite d’épaisseur régulière.

Dans sa partie latérale, le rebord acétabulaire cranial est horizontal, il forme une ligne droite dans un plan transversal.

Le centre de la tête fémorale est médial ou situé sur le rebord acétabulaire dorsal.

L’angle de Norberg Olsson est au moins de 100° (à titre de référence).

Aucun signe d’arthrose n’est présent.


STADE C

La tête fémorale n’est pas correctement centrée dans la cavité acétabulaire, le contour de la tête fémorale et le rebord acétabulaire cranial sont divergents (non parallèles).

L’os sous-chondral du rebord acétabulaire cranial peut présenter un léger épaississement latéral et/ou un léger amincissement médial.

Le rebord acétabulaire cranial est légèrement aplati, c’est-à-dire qu’il s’écarte cranio-latéralement de la tête fémorale.

Le centre de la tête fémorale est situé sur le rebord acétabulaire dorsal, ou latéralement à ce dernier.

Une subluxation latérale ou caudale de la tête fémorale peut être présente.

L’angle de Norberg-Olsson est voisin de 100° (à titre de référence).

Des signes d’arthrose peuvent être présents.


STADE D

La tête fémorale n’est pas correctement centrée dans la cavité acétabulaire, le contour de la tête

fémorale et le rebord acétabulaire cranial sont nettement divergents.

L’os sous-chondral du rebord acétabulaire cranial présente un léger épaississement latéral et/ou un léger amincissement médial.

Le rebord acétabulaire cranial est aplati, il s’écarte cranio-latéralement de la tête fémorale.

Le centre de la tête fémorale est situé latéralement au rebord acétabulaire dorsal.

Une subluxation latérale ou caudale de la tête fémorale peut être présente.

L’angle de Norberg-Olsson est supérieur à 90° (à titre de référence).

Des signes d’arthrose peuvent être présents.


STADE E

Modifications marquées de l’articulation liées à la dysplasie. Un remodelage ou une déformation de l’acetabulum et/ou de la tête fémorale peuvent être présents.

Le contour de la tête fémorale et l’os sous-chondral du rebord acétabulaire cranial sont divergents, le rebord acétabulaire cranial est aplati.

Le rebord acétabulaire cranial est épaissi latéralement, jusqu’à la hauteur du rebord cranio-latéral. Cet épaississement du rebord acétabulaire cranial peut être absent lors de luxation de l’articulation.

Le rebord acétabulaire cranial est nettement aplati, il s’écarte cranio-latéralement de la tête fémorale.

Dans certains cas, le rebord cranio-latéral de l’acétabulum a disparu.

Le centre de la tête fémorale est situé latéralement au rebord acétabulaire dorsal.

Luxation ou subluxation de la tête fémorale.

L’angle de Norberg-Olsson est inférieur à 90° (à titre de référence).

Des signes d’arthrose peuvent être présents.



Quelles sont les différences entre l’ancienne grille FCI et la nouvelle grille de Copenhague 2022?


La nouvelle grille de classification de Copenhague 2022 apporte plusieurs changements significatifs par rapport à l’ancienne grille FCI, bien que les deux systèmes reposent sur des critères similaires tels que la coaptation articulaire, la congruence, la couverture acétabulaire et la présence d’arthrose.

1. Évolution des critères d’évaluation

L’ancienne grille FCI se base principalement sur l’angle de Norberg-Olsson et la congruence articulaire pour classer les hanches en cinq stades, de A (absence de dysplasie) à E (dysplasie sévère). La grille de Copenhague 2022, quant à elle, utilise une évaluation plus détaillée de la morphologie articulaire en intégrant de nouveaux paramètres tels que l’épaisseur et la structure de l'os sous-chondral acétabulaire, ainsi que l’orientation du rebord acétabulaire crânio-latéral.

2. Rôle de l’angle de Norberg-Olsson

Dans la nouvelle grille, l’angle de Norberg-Olsson reste une référence mais devient moins déterminant dans le classement. Dans l’ancienne grille, un angle supérieur ou égal à 105° pouvait suffire pour classer une hanche en A. Désormais, un chien avec un angle de 105° mais présentant une congruence imparfaite ou une couverture acétabulaire insuffisante sera classé en dessous de A.

3. Analyse plus fine de la morphologie articulaire

L’ancienne grille se concentre sur la congruence globale et la couverture acétabulaire. La grille de Copenhague 2022 va plus loin en analysant de manière plus détaillée plusieurs aspects :

• L’épaisseur et la structure de l'os sous-chondral acétabulaire,

• L’orientation du rebord acétabulaire crânio-latéral,

• Le centrage de la tête fémorale et la direction de la subluxation.

Cette nouvelle approche permet une évaluation plus précise des anomalies articulaires et améliore la différenciation des stades intermédiaires.

4. Meilleure différenciation des stades intermédiaires

L’ancienne classification FCI avait parfois des frontières floues, notamment entre les stades B et C. La nouvelle grille améliore cette distinction en intégrant de nouveaux critères. Cela permet d’éviter des classements ambigus et d’améliorer la reproductibilité des évaluations.

5. Détection améliorée de la dysplasie évolutive

Dans l’ancienne classification, la dysplasie était identifiée uniquement en fonction des signes visibles sur le cliché radiographique. La nouvelle grille intègre des éléments prédictifs de l’évolution de la dysplasie, notamment les modifications précoces du sous-chondre et du rebord acétabulaire. Cela permet d’anticiper la progression de la maladie et d’adapter la prise en charge des chiens prédisposés.


Pourquoi la grille Copenhague 2022 est une amélioration ?

La nouvelle classification apporte plusieurs bénéfices :

• Une analyse plus détaillée et plus fine de la morphologie articulaire,

• Une moindre dépendance exclusive à l’angle de Norberg-Olsson,

• Une prise en compte des signes prédictifs d’évolution arthrosique,

• Une meilleure différenciation des stades intermédiaires, en particulier entre B et C, ainsi qu’entre C et D,

• Une évaluation plus fiable de la congruence et de la stabilité articulaire.


En conclusion, la classification de Copenhague 2022 offre une évaluation plus précise et reproductible, améliorant ainsi la détection des formes évolutives de dysplasie. Cela permet une meilleure adaptation des critères de sélection génétique, évitant à la fois des classements trop stricts ou trop indulgents.



1) Analyse des rapports articulaires


L’évaluation des rapports articulaires est essentielle pour apprécier deux paramètres fondamentaux : la coaptation et la congruence de la tête fémorale dans la cavité acétabulaire.


1. La coaptation

La coaptation désigne le degré de contact entre la tête fémorale et l’acétabulum.

• Une bonne coaptation se traduit par un espace articulaire fin et régulier.

• Les surfaces articulaires de la tête fémorale et de l’acétabulum sont parallèles, garantissant une stabilité optimale.

• Une mauvaise coaptation révèle une laxité articulaire et potentiellement un début de dysplasie.


2. La congruence

La congruence correspond à l’adéquation des courbures entre la tête fémorale et l’acétabulum.

• Une bonne congruence signifie que la courbure de la tête fémorale épouse parfaitement celle de l’acétabulum, formant une articulation concentrique.

• Une mauvaise congruence se traduit par une discordance des courbures, pouvant être due à une déformation articulaire, une cavité acétabulaire trop plate ou une morphologie anormale de la tête fémorale.


➡️ Une évaluation rigoureuse de ces deux critères permet de détecter précocement une instabilité articulaire et d’évaluer la sévérité de la dysplasie éventuelle.


Une mauvaise coaptation sur la radiographie révèle une laxité articulaire.

Nous avions vu dans la première partie de cet article que la laxité articulaire peut aussi être révélée par la recherche du signe d’Ortolani.


Les pièges du diagnostic de la laxité articulaire


La laxité articulaire est un facteur clé dans le développement de la dysplasie de la hanche. Dès qu’elle est détectée sur un cliché radiographique, elle constitue un défaut structurel, car elle favorise à long terme une instabilité articulaire et l’apparition d’arthrose. Toutefois, son évaluation peut être influencée par le positionnement du chien, ce qui peut masquer ou accentuer cette laxité selon la prise de vue.


1. Influence de la position du chien sur la coaptation

Chez certains chiens présentant une laxité articulaire, la coaptation (et donc l’angle de Norberg-Olsson) peut varier en fonction du positionnement radiographique.

• La position “rotules au zénith”, imposée par le protocole FCI, tend à améliorer la coaptation en recentrant les têtes fémorales dans les cavités acétabulaires.

• À l’inverse, un cliché pris avec les rotules légèrement en position latérale peut révéler davantage la subluxation en raison de la mise en évidence d’une laxité articulaire réelle.

Ainsi, la procédure officielle de dépistage FCI peut masquer une laxité articulaire sous-jacente, en donnant une meilleure apparence aux rapports articulaires que la réalité fonctionnelle de la hanche.


2. Impact d’une bascule du bassin

Une bascule du bassin lors de la prise du cliché peut également fausser l’évaluation de la laxité articulaire :

• Si le bassin penche d’un côté, la hanche du côté incliné semblera moins bien coaptée, ce qui peut exagérer l’apparence d’une dysplasie.

• À l’inverse, la hanche du côté opposé peut paraître mieux congruente qu’elle ne l’est réellement, conduisant à une sous-estimation du problème.


3. Règlement FCI en cas de procédure d’appel

Dans le cadre d’une procédure d’appel, le règlement FCI stipule que la note finale doit être attribuée sur la base du cliché présentant la moins bonne coaptation.


➡️ Pourquoi ce choix ?

Un défaut de coaptation observé sur un cliché traduit une laxité articulaire réelle, même si elle ne se voit pas sur une autre prise de vue mieux positionnée. Ainsi, si un chien présente des clichés avec une bonne coaptation et d’autres montrant une subluxation manifeste, c’est le cliché le plus défavorable qui sera retenu pour la classification finale.

➡️ Conclusion

Le diagnostic de la laxité articulaire doit être interprété avec prudence, en tenant compte du positionnement exact du chien sur le cliché. Une évaluation complémentaire, telle qu’une radiographie en position forcée (PennHIP) ou un examen clinique détaillé, peut être nécessaire pour confirmer le degré réel de laxité et éviter des erreurs d’interprétation qui influenceraient le classement final du chien.


Illustration de différents rapports articulaires  (radiographies Sébastien Mirković)


Chez ce Leonberg (radiographie du haut), cet Akita américain (radiographie du milieu) et ce Labrador (radiographie du bas), la coaptation et la congruence sont excellentes.

• La courbure de la tête fémorale épouse parfaitement celle de la cavité acétabulaire, ce qui témoigne d’une articulation bien formée et stable.

• L’interligne articulaire est très fin, indiquant une absence de laxité articulaire.

• Les deux lignes articulaires (celle de la tête fémorale et celle du rebord acétabulaire) sont parfaitement parallèles, garantissant une répartition homogène des contraintes mécaniques et une excellente fonction articulaire.

➡️ Ces critères sont typiques d’une hanche classée A selon la grille FCI, reflétant une articulation normale sans signe de dysplasie.

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Chez cet Eurasier, la coaptation est tout aussi excellente, et la congruence est bonne, bien qu’elle paraisse légèrement moins parfaite que sur les trois radiographies précédentes.

• L’interligne articulaire reste fin, indiquant une bonne stabilité articulaire.

• Les lignes des surfaces articulaires sont moins parallèles, mais restent suffisamment régulières pour être compatibles avec un stade A.

• Selon la nouvelle grille de Copenhague 2022, il est précisé que les lignes doivent être parallèles, sauf au niveau de la fovea capitis (zone d’insertion du ligament de la tête fémorale), où une légère aplanissement de la surface de la tête fémorale est admis.

➡️ Cette hanche peut donc être classée en stade A, car la coaptation est excellente et la congruence respecte les critères établis par la nouvelle classification FCI.

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Chez ce Golden Retriever, la coaptation est bonne, ce qui signifie qu’aucune laxité articulaire n’est mise en évidence sur le cliché. Toutefois, la congruence est imparfaite, ce qui conduit à un classement en stade B selon la classification FCI.

• La tête fémorale n’est plus parfaitement sphérique, ce qui entraîne une adaptation imparfaite à la courbure de la cavité acétabulaire.

• L’interligne articulaire n’est plus strictement parallèle, ce qui traduit une légère discordance entre les surfaces articulaires.

• Bien que ces anomalies soient présentes, elles restent modérées et ne compromettent pas la stabilité articulaire, expliquant pourquoi cette hanche reste classée en stade B plutôt qu’en C.

➡️ Un classement en stade B indique une hanche légèrement imparfaite, mais toujours fonctionnelle, sans signe de dysplasie cliniquement significative.

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Chez ce Dogue de Bordeaux, la coaptation est imparfaite, révélant une laxité articulaire.

• Les deux lignes articulaires (tête fémorale et cavité acétabulaire) ne sont pas parallèles, ce qui traduit une légère discordance dans les rapports articulaires.

• Un pincement articulaire est visible, suggérant une mauvaise répartition des forces au sein de l’articulation.

• Cette perte de coaptation est un indicateur de laxité articulaire, un facteur clé dans le développement de la dysplasie de la hanche.

➡️ Cette hanche serait classée en stade C selon le degré de subluxation et d’atteinte articulaire visible sur le cliché.

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Chez ce Chien-loup de Saarloos, la coaptation et la congruence sont mauvaises, justifiant un classement en stade D selon la classification FCI.

• Mauvaise coaptation : la tête fémorale ne s’ajuste pas correctement dans la cavité acétabulaire, traduisant une subluxation marquée.

• Mauvaise congruence : la courbure de la tête fémorale ne correspond plus à celle de l’acétabulum, indiquant une altération de la morphologie articulaire.

• Augmentation de l’interligne articulaire, avec un mauvais recouvrement acétabulaire, témoignant d’une instabilité articulaire avancée.

➡️ Ce classement en stade D indique une dysplasie moyenne, avec un risque d’évolution arthrosique et une possible altération de la fonction articulaire.

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Chez ce Labrador, la coaptation et la congruence sont très mauvaises, associées à une arthrose marquée, justifiant un classement en stade E selon la classification FCI.

• Très mauvaise coaptation : la tête fémorale est fortement subluxée, indiquant une instabilité articulaire sévère.

• Congruence totalement altérée : la tête fémorale ne s’ajuste plus du tout à la cavité acétabulaire, qui est déformée et évasée.

• Présence marquée d’arthrose : des ostéophytes et un remaniement osseux sont visibles, témoignant d’un processus dégénératif avancé.

➡️ Un classement en stade E indique une dysplasie sévère, avec une articulation gravement altérée et potentiellement douloureuse, nécessitant une prise en charge adaptée pour préserver la qualité de vie du chien.



2) Analyse de l’acétabulum


L’acétabulum joue un rôle essentiel dans la répartition des forces (poids du chien, poussée lors des mouvements) qui s’exercent sur la tête fémorale. Une articulation de la hanche normale et fonctionnelle repose sur une distribution homogène de ces forces, permettant un fonctionnement stable et durable.


Caractéristiques d’un acétabulum normal

Pour assurer une bonne articulation, l’acétabulum doit répondre à plusieurs critères :

• Profondeur suffisante : la cavité acétabulaire doit être assez creusée pour accueillir correctement la tête fémorale.

• Fond de la cavité bien arrondi : sa courbure doit être concentrique à celle de la tête fémorale, garantissant une bonne congruence articulaire.

• Absence d’arthrose : aucun signe de remaniement osseux, ostéophytes ou sclérose ne doit être présent.

• Rebord acétabulaire crânial enserrant : il doit bien recouvrir la tête fémorale pour assurer la stabilité articulaire.

• Couverture dorsale importante :

. Elle doit englober plus de la moitié de la tête fémorale.

. Cette couverture dorsale est essentielle car c’est sur cette zone que se répartissent la plupart des forces articulaires.

. Si elle est insuffisante, les forces se concentrent sur une petite surface, ce qui entraîne une usure prématurée du cartilage, favorisant les remaniements osseux et l’apparition de l’arthrose.


Les pièges de l’analyse de l’acétabulum

Une évaluation correcte de l’acétabulum repose sur plusieurs conditions essentielles :

1. Qualité du cliché radiographique

• Il doit être suffisamment contrasté pour bien visualiser :

• La couverture dorsale.

• D’éventuels remaniements arthrosiques, notamment sous forme de densification (sclérose) de la plaque osseuse sous-chondrale dans la zone latérale du rebord acétabulaire crânio-dorsal.

2. Symétrie parfaite du bassin

• Un mauvais positionnement du bassin peut fausser l’interprétation :

• Si le bassin penche à droite, la couverture dorsale de la hanche droite paraîtra réduite, et le rebord acétabulaire crânial droit semblera moins enserrant.

• Inversement, la hanche gauche apparaîtra mieux recouverte qu’elle ne l’est réellement, ce qui peut masquer un défaut.


➡️ Conclusion : Une analyse fiable de l’acétabulum nécessite un cliché de bonne qualité, bien contrasté et parfaitement symétrique, afin d’éviter toute erreur d’interprétation qui pourrait conduire à une mauvaise classification du chien.


Chez cet Akita Américain, tous les critères de l’acétabulum sont excellents, ce qui témoigne d’une morphologie articulaire optimale :

• Cavité acétabulaire profonde, assurant un bon maintien de la tête fémorale.

• Fond de la cavité régulièrement arrondi, parfaitement concentrique à la tête fémorale, garantissant une excellente congruence.

• Rebord acétabulaire crânial bien enserrant, revenant sur la tête fémorale « comme pour la retenir », offrant ainsi une stabilité maximale.

• Couverture dorsale très importante, recouvrant largement plus de la moitié de la tête fémorale, ce qui permet une répartition homogène des forces articulaires.

• Centre de la tête fémorale bien positionné : il se situe dans la partie recouverte par la couverture dorsale (le centre est médial par rapport au rebord acétabulaire dorsal), critère clé pour une articulation saine.

Cependant, malgré cette conformation idéale, un classement en stade C reste possible en raison de légers signes d’arthrose visibles sur le cliché.

➡️ Ce cas illustre une particularité observée chez certains Akitas Américains, qui présentent une morphologie articulaire exceptionnellement bonne par rapport à la moyenne des autres races, mais qui peuvent néanmoins développer de discrets remaniements arthrosiques précoces, influençant leur classification finale.

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Chez ce Labrador, plusieurs anomalies de l’acétabulum justifient un classement en stade C selon la classification FCI :

• Cavité acétabulaire trop peu profonde, ce qui réduit la stabilité articulaire.

• Couverture dorsale insuffisante : elle recouvre moins de la moitié de la tête fémorale, entraînant une répartition inégale des forces et un risque accru d’usure prématurée du cartilage.

• Position du centre de la tête fémorale : il est latéral par rapport au rebord acétabulaire dorsal, traduisant une tendance à la subluxation.

• Rebord acétabulaire crânial évasé, ce qui diminue encore la capacité de l’acétabulum à bien maintenir la tête fémorale en place.

➡️ Ces anomalies indiquent une congruence imparfaite et une instabilité modérée, caractéristiques d’un stade C, où la dysplasie reste légère mais peut évoluer avec le temps.

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Chez ce Berger de Bohème sévèrement dysplasique (stade E), l’acétabulum présente des altérations majeures, caractéristiques d’une dysplasie sévère évolutive :

• Acétabulum aplati : la cavité acétabulaire n’a plus la profondeur suffisante pour accueillir la tête fémorale.

• Comblement partiel de l’acétabulum, témoignant de remaniements osseux avancés.

• Évasement marqué, aggravant la subluxation ou luxation de la tête fémorale.

• Couverture dorsale très insuffisante : elle recouvre moins d’un quart de la surface de la tête fémorale, exposant une grande partie de l’articulation aux contraintes mécaniques.

• Centre de la tête fémorale latéral par rapport au rebord acétabulaire dorsal, indiquant une mauvaise coaptation et une forte instabilité articulaire.

• Arthrose sévère avec ostéophytes et remaniements osseux massifs, traduisant un processus dégénératif avancé.

➡️ Ce stade E reflète une dysplasie sévère, avec une perte quasi totale de congruence et une instabilité articulaire majeure, pouvant entraîner une douleur chronique et une altération significative de la locomotion.



3) Analyse de la tête et du col fémoral


L’analyse de la tête et du col fémoral est une étape essentielle dans l’évaluation de la congruence articulaire et dans le diagnostic de la dysplasie de la hanche.


1. Caractéristiques d’une tête fémorale normale (Illustration ci dessus, Eurasier)

• Parfaitement convexe : sa projection radiographique doit pouvoir s’inscrire dans un cercle, dont le centre servira à mesurer l’angle de Norberg-Olsson.

• Absence d’arthrose : aucun signe de remaniements osseux, tels que des ostéophytes, ne doit être présent.

2. Caractéristiques d’un col fémoral normal

• Concave, avec une longueur adéquate.

• Suffisamment angulé par rapport à l’axe du fémur (angle céphalo-cervico-diaphysaire) pour permettre à la tête fémorale de s’insérer correctement dans l’acétabulum.

• Absence d’arthrose : aucun signe de remaniements osseux ou de calcifications anormales.


Les pièges de l’analyse de la tête et du col fémoral

Une évaluation précise et objective n’est possible que si le cliché est de bonne qualité, avec un contraste suffisant pour identifier d’éventuels remaniements arthrosiques discrets.

1. Pièges liés aux signes d’arthrose discrets

• Une ligne de Morgan (dépôt d’ostéophytes sur le col fémoral) peut être subtile et difficile à voir si le contraste du cliché est insuffisant.

• Un collier d’ostéophytes autour de la tête fémorale peut être présent dans les stades précoces d’arthrose, nécessitant une analyse minutieuse.

2. Effet de la rotation externe des fémurs (“rotules latérales”)

• Le col fémoral paraît plus court que sa réalité anatomique.

• L’angle céphalo-cervico-diaphysaire semble augmenté, ce qui peut fausser l’interprétation et donner une impression erronée de mauvaise angulation.

• Une zone plus plate peut apparaître sur la tête fémorale, ce qui est normal : cette zone correspond à l’insertion du ligament fémoral sur la tête fémorale (fovea capitis).

➡️ Conclusion

Une analyse fiable de la tête et du col fémoral exige un positionnement correct du chien, un cliché bien contrasté, et une attention particulière aux subtilités radiographiques, notamment en présence de remaniements arthrosiques précoces.


Chez ce Rottweiler, classé stade A et indemne de dysplasie, la tête fémorale présente de légères variations morphologiques, bien que la coaptation reste excellente.

• Tête fémorale légèrement moins sphérique que dans le cas précédent, ce qui entraîne une congruence un peu moins parfaite sans toutefois compromettre la stabilité articulaire.

• Coaptation excellente, indiquant une bonne adaptation de la tête fémorale dans l’acétabulum et l’absence de laxité articulaire.

• Présence de très discrets signes d’arthrose, sous forme de :

• Une ligne de Morgan discrète sur le col fémoral.

• Une densification osseuse le long de l’insertion de la capsule articulaire, témoignant d’un léger remaniement osseux.

➡️ Malgré ces détails morphologiques, ce Rottweiler reste classé en stade A, car la hanche est fonctionnellement normale, sans altération significative des rapports articulaires.


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Chez ce Berger Blanc Suisse atteint de dysplasie moyenne (stade D), la morphologie de la tête fémorale et la structure articulaire présentent des anomalies caractéristiques :

Tête fémorale déformée : elle n’est plus sphérique, mais prend une forme plus carrée en raison des remaniements osseux liés à la dysplasie.

• Congruence altérée : la tête fémorale ne s’adapte plus parfaitement à la cavité acétabulaire, ce qui accentue l’instabilité articulaire.

• Arthrose discrète, caractérisée par :

• Une légère densification le long de l’insertion de la capsule articulaire, signe d’un remodelage articulaire précoce.

• Une densification modérée de la plaque osseuse sous-chondrale, traduisant un début de surcharge mécanique.

• Absence de signe d’arthrose sur le col fémoral : il n’y a pas de ligne de Morgan ni d’ostéophytes visibles.

➡️ Cette hanche est classée en stade D en raison de la mauvaise congruence et de la déformation de la tête fémorale, bien que les signes d’arthrose restent modérés.


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Chez ce Boxer âgé de 1 an, atteint de dysplasie sévère (stade E), les structures articulaires présentent des remaniements majeurs, témoignant d’une atteinte avancée et évolutive :

Tête fémorale gravement déformée : elle n’est plus sphérique du tout, présentant des remaniements osseux massifs liés à la progression de la dysplasie et au développement de l’arthrose.

• Cavité acétabulaire comblée, réduisant encore davantage la mobilité articulaire et aggravant l’incongruence entre la tête fémorale et l’acétabulum.

• Arthrose sévère et généralisée, avec atteinte de plusieurs structures :

• Fond de l’acétabulum présentant des remaniements arthrosiques.

• Rebord dorsal et rebord crânial de l’acétabulum marqués par des ostéophytes et une altération du contour articulaire.

• Présence d’arthrose sur la tête fémorale, accentuant les déformations osseuses.

• Col fémoral également atteint, avec des signes d’arthrose évolutive.

• Densification importante de l’os sous-chondral de la cavité acétabulaire, signe d’une surcharge mécanique chronique et d’un remodelage avancé.

➡️ Ce stade E traduit une dysplasie sévère, avec une articulation gravement altérée, potentiellement douloureuse et non fonctionnelle, nécessitant une prise en charge adaptée pour soulager l’inconfort et améliorer la qualité de vie du chien.



Mesure de l’angle de Norberg-Olsson


Mesure de l'angle de Norberg-Olsson chez un Spitz des Visigoths: environ 101°

L’angle de Norberg-Olsson est un paramètre clé dans l’évaluation de la dysplasie de la hanche, permettant une mesure quantifiable et reproductible de la coaptation articulaire.

Méthode de mesure

1. Détermination du centre des têtes fémorales

• On recherche le cercle qui épouse le mieux la courbure de chaque tête fémorale.

• Le centre de ce cercle est pris comme référence pour la mesure.

2. Traçage des droites de référence

• Une première droite est tracée entre les centres des deux têtes fémorales.

• Une deuxième droite est tracée entre le centre de la tête fémorale et le “bord crânial efficace” (point d’intersection entre le rebord dorsal et le rebord crânio-latéral de l’acétabulum cf ci dessus).

3. Calcul de l’angle

• L’angle formé par ces deux droites correspond à l’angle de Norberg-Olsson.

• Cet angle est ensuite comparé à la grille de classification FCI pour déterminer le stade de dysplasie.

Intérêt de l’angle de Norberg-Olsson

• Cet angle est un critère reproductible et moins subjectif que d’autres critères d’évaluation de la dysplasie.

• Il repose sur des points anatomiques précis (centre de la tête fémorale et rebord acétabulaire), permettant une mesure standardisée entre différents lecteurs.

Limites et biais du critère

Bien que l’angle de Norberg-Olsson soit un outil précieux, il présente certaines limitations, en particulier dans l’ancienne grille de classification FCI :

• Il favorise les chiens dont la tête fémorale est petite, car une tête fémorale de petite taille aura tendance à sembler mieux contenue dans l’acétabulum, augmentant artificiellement l’angle.

• Il avantage également les chiens ayant un rebord acétabulaire crânio-latéral très enserrant, même en présence d’une couverture dorsale insuffisante.

• Il ne prend pas en compte directement la congruence entre la tête fémorale et l’acétabulum, ni d’éventuels remaniements arthrosiques précoces.

➡️ Conclusion

L’angle de Norberg-Olsson reste une référence importante pour l’évaluation de la dysplasie de la hanche, mais il doit être interprété en complément d’autres critères, notamment la morphologie de l’acétabulum, la congruence articulaire et la présence de signes arthrosiques, afin d’obtenir un diagnostic plus précis et fiable.